« Installation et configuration de OpenLDAP » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
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</pre> | </pre> | ||
== | ==Autres options== | ||
* <code>modulepath</code> : spécifie où sont stockés les modules. | * <code>modulepath</code> : spécifie où sont stockés les modules. | ||
* <code>moduleload</code> : spécifie les modules à loader. | * <code>moduleload</code> : spécifie les modules à loader. | ||
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== | ==SSL== | ||
slapd permet de sécuriser les transactions en SSL. Voici la configuration que j'utilise : | slapd permet de sécuriser les transactions en SSL. Voici la configuration que j'utilise : | ||
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== | ==SASL== | ||
== | ==Autres options de sécurité== | ||
*<code>password-hash</code> : spécifie la méthode de cryptage des mots de passe par défaut. Les différentes options possible sont : | *<code>password-hash</code> : spécifie la méthode de cryptage des mots de passe par défaut. Les différentes options possible sont : | ||
** <code>{CRYPT}</code> : utilise la fonction crypt() de unix | ** <code>{CRYPT}</code> : utilise la fonction crypt() de unix | ||
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</pre> | </pre> | ||
= | =Configuration de la base de donnée= | ||
== | ==Ajout d'une base== | ||
Dans mon exemple, j'ajoute les lignes suivantes au fichier <code>/etc/ldap/slapd.conf</code> : | Dans mon exemple, j'ajoute les lignes suivantes au fichier <code>/etc/ldap/slapd.conf</code> : | ||
Ligne 254 : | Ligne 254 : | ||
* <code>replogfile</code> : spécifie le dossier où sont stockés les logs de réplication. C'est fonction est utile si vous faite de la réplication entre plusieurs serveurs ldap | * <code>replogfile</code> : spécifie le dossier où sont stockés les logs de réplication. C'est fonction est utile si vous faite de la réplication entre plusieurs serveurs ldap | ||
== | ==Configuration des ACLs de la base== | ||
Les ACLs définissent qui a accès à quoi dans la base de donnée. | Les ACLs définissent qui a accès à quoi dans la base de donnée. | ||
Tout d'abord, on va définir les accès aux mots-de-passes. | Tout d'abord, on va définir les accès aux mots-de-passes. | ||
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En détail : | En détail : | ||
Le premier paragraphe défini les accès pour le ou pfoo, qui lui même se situe dans le ou addressbook, qui lui même se situe à la racine de la base. | Le premier paragraphe défini les accès pour le ou pfoo, qui lui même se situe dans le ou addressbook, qui lui même se situe à la racine de la base. | ||
* La directive <code>dn.subtree</code> permet de définir l'accès pour le <code>ou</code> pfoo et toute l'arborescence en dessou de ce <code>ou</code>. | * La directive <code>dn.subtree</code> permet de définir l'accès pour le <code>ou</code> pfoo et toute l'arborescence en dessou de ce <code>ou</code>. | ||
* On donne un accès en écriture à l'utilisateur pfoo (défini par la directive <code>cn</code> qui se situe dans le <code>ou>users</code>. | * On donne un accès en écriture à l'utilisateur pfoo (défini par la directive <code>cn</code> qui se situe dans le <code>ou>users</code>. | ||
Ligne 326 : | Ligne 326 : | ||
* On ne donne un accès que au <code>cn</code> admin et on refuse l'accès à tous les autres | * On ne donne un accès que au <code>cn</code> admin et on refuse l'accès à tous les autres | ||
= | =Insertion de la structure dans la base= | ||
Bien que la base de donnée et ses accès soient configurés, elle reste pour l'instant vide. Nous allons la remplir en utilisant un fichier au format LDIF. | Bien que la base de donnée et ses accès soient configurés, elle reste pour l'instant vide. Nous allons la remplir en utilisant un fichier au format LDIF. | ||
Ouvrez votre éditeur de texte, collez les lignes suivantes dedans et enregistrez le nom avec le nom que vous voulez. | Ouvrez votre éditeur de texte, collez les lignes suivantes dedans et enregistrez le nom avec le nom que vous voulez. | ||
Ligne 370 : | Ligne 370 : | ||
<pre>ldapadd -x -W -D "cn=admin,dc=csnu,dc=org" -f votre_fichier</pre> | <pre>ldapadd -x -W -D "cn=admin,dc=csnu,dc=org" -f votre_fichier</pre> | ||
= | =Modification du fichier /etc/default/slapd pour les ports à écouter= | ||
Une petite modification est nécessaire pour que slapd écoute bien le port par défaut pour les connexions SSLs. | Une petite modification est nécessaire pour que slapd écoute bien le port par défaut pour les connexions SSLs. | ||
Ligne 380 : | Ligne 380 : | ||
Le démon slapd écoutera donc en local sur le port 389 (nécessaire pour utiliser une interface de gestion web comme <code>phpldapadmin</code>), ainsi que sur l'ip du serveur sur les ports 389 (connexions normales) et 636 (connexions SSLs) | Le démon slapd écoutera donc en local sur le port 389 (nécessaire pour utiliser une interface de gestion web comme <code>phpldapadmin</code>), ainsi que sur l'ip du serveur sur les ports 389 (connexions normales) et 636 (connexions SSLs) | ||
= | =Lancement= | ||
Il ne reste plus qu'à lancer le serveur : | Il ne reste plus qu'à lancer le serveur : | ||
Ligne 390 : | Ligne 390 : | ||
* <code>User DN</code> est le chemin complet de votre utilisateur (cn=pfoo,ou=users,dc=csnu,dc=org dans mon cas) | * <code>User DN</code> est le chemin complet de votre utilisateur (cn=pfoo,ou=users,dc=csnu,dc=org dans mon cas) | ||
= | =thunderbird= | ||
J'utilise thunderbird en tant que client mail. | J'utilise thunderbird en tant que client mail. |
Version du 5 février 2011 à 23:03
Installation
Pour installer OpenLDAP :
# aptitude install ldap-server ldap-client
La configuration de openldap se fait dans /etc/ldap/
. Le daemon OpenLDAP s'appèle slapd. Voici un exemple de fichier slapd.conf
:
# This is the main slapd configuration file. See slapd.conf(5) for more # info on the configuration options. ####################################################################### # Global Directives: # Features to permit include /etc/ldap/schema/core.schema include /etc/ldap/schema/cosine.schema include /etc/ldap/schema/nis.schema include /etc/ldap/schema/inetorgperson.schema include /etc/ldap/schema/mozillaorgperson.schema pidfile /var/run/slapd/slapd.pid argsfile /var/run/slapd/slapd.args loglevel 296 schemacheck on modulepath /usr/lib/ldap moduleload back_bdb sizelimit 500 # The tool-threads parameter sets the actual amount of cpu's that is used # for indexing. tool-threads 1 ####################################################################### # Specific Backend Directives for bdb: # Backend specific directives apply to this backend until another # 'backend' directive occurs backend bdb checkpoint 512 30 TLSCertificateFile /etc/ldap/ssl/ldap.pem TLSCertificateKeyFile /etc/ldap/ssl/ldap.key TLSCACertificateFile /etc/ldap/ssl/ca.pem TLSCipherSuite HIGH require authc password-hash {SSHA} #disallow bind_v2 database bdb suffix "dc=csnu,dc=org" rootdn "cn=admin,dc=csnu,dc=org" rootpw {SSHA}HJsgK682kFZk directory "/srv/ldap/csnu/" #cache de 2MB dbconfig set_cachesize 0 2097152 0 dbconfig set_lk_max_objects 1500 dbconfig set_lk_max_locks 1500 dbconfig set_lk_max_lockers 1500 index objectClass eq lastmod on # replogfile /var/lib/ldap/replog # The userPassword by default can be changed # by the entry owning it if they are authenticated. # Others should not be able to see it, except the # admin entry below # These access lines apply to database #1 only access to attrs=userPassword,shadowLastChange by dn="cn=admin,dc=csnu,dc=org" write by anonymous auth by self write by * none # Ensure read access to the base for things like # supportedSASLMechanisms. Without this you may # have problems with SASL not knowing what # mechanisms are available and the like. # Note that this is covered by the 'access to *' # ACL below too but if you change that as people # are wont to do you'll still need this if you # want SASL (and possible other things) to work # happily. #access to dn.base="" by * read access to dn.subtree="ou=pfoo,ou=addressbook,dc=csnu,dc=org" by dn="cn=pfoo,ou=users,dc=csnu,dc=org" write by * none access to dn="ou=users,dc=csnu,dc=org" by * none access to dn="ou=addressbook,dc=csnu,dc=org" by dn.children="ou=users,dc=csnu,dc=org" read by * none access to dn="dc=csnu,dc=org" by dn="cn=admin,dc=csnu,dc=org" write by dn.children="ou=users,dc=csnu,dc=org" read by * none access to * by dn="cn=admin,dc=csnu,dc=org" write by * none ####################################################################### # Specific Directives for database #2, of type 'other' (can be bdb too): # Database specific directives apply to this databasse until another # 'database' directive occurs #database <other> # The base of your directory for database #2 #suffix "dc=debian,dc=org"
Configuration globale
Les schémas
C'est la première chose à définir, a savoir, quels schémas le serveur doit supporter. Les schémas sont placés dans /etc/ldap/schema
. Voici ceux que j'utilise :
include /etc/ldap/schema/core.schema include /etc/ldap/schema/cosine.schema include /etc/ldap/schema/nis.schema include /etc/ldap/schema/inetorgperson.schema
Log et exécution
Pour que slapd log les actions effectués, il faut définir le niveau de log avec la directive loglevel
. Voici un petit tableau récapitulant les différents loglevels :
Niveau Description -1 enable all debugging 0 no debugging 1 trace function calls 2 debug packet handling 4 heavy trace debugging 8 connection management 16 print out packets sent and received 32 search filter processing 64 configuration file processing 128 access control list processing 256 stats log connections/operations/results 512 stats log entries sent 1024 print communication with shell backends 2048 print entry parsing debugging
Vous pouvez additionner les différents niveaux de log pour bénéficier de plusieurs options de log.
Pour que les logs fonctionnent, ajoutez la ligne suivante dans /etc/syslog.conf
puis redémarrez syslog (/etc/init.d/sysklogd restart
) :
local4.* /var/log/ldap.log
D'autres directives doivent être définies :
pidfile filename
: spécifie le fichier dans lequel le pid de slapd sera stocké.argsfile filename
: spécifie le fichier où les arguments qu'il faut passer à slapd lors de son lancement sont stockés.schemacheck on|off
: spécifie s'il faut vérifier la conformité de toutes les entrées aux schémas configurés
Dans mon cas :
pidfile /var/run/slapd/slapd.pid argsfile /var/run/slapd/slapd.args loglevel 296 schemacheck on
Autres options
modulepath
: spécifie où sont stockés les modules.moduleload
: spécifie les modules à loader.sizelimit
: spécifie le nombre maximum d'entrée retourné lors d'une recherche
Ma configuration :
modulepath /usr/lib/ldap moduleload back_bdb sizelimit 500
SSL
slapd permet de sécuriser les transactions en SSL. Voici la configuration que j'utilise :
TLSCertificateFile /etc/ldap/ssl/ldap.pem TLSCertificateKeyFile /etc/ldap/ssl/ldap.key TLSCACertificateFile /etc/ldap/ssl/ca.pem TLSCipherSuite HIGH
Définition des directives :
TLSCertificateFile
: spécifie l'emplacement du certificat du serveur.TLSCertificateKeyFile
: spécifie l'emplacement de la clé privée du certificat.TLSCACertificateFile
: spécifie l'emplacement du certificat de la CA qui a permit de signer le certificat de slapd.TLSCipherSuite
: spécifie les spécifications de chiffrement
La section du fichier de configuration de openssl correspondante :
[OPENLDAP] nsComment = "OpenLDAP Certificate" subjectKeyIdentifier = hash authorityKeyIdentifier = keyid,issuer:always issuerAltName = issuer:copy basicConstraints = critical,CA:FALSE keyUsage = digitalSignature, nonRepudiation, keyEncipherment nsCertType = server extendedKeyUsage = serverAuth
SASL
Autres options de sécurité
password-hash
: spécifie la méthode de cryptage des mots de passe par défaut. Les différentes options possible sont :{CRYPT}
: utilise la fonction crypt() de unix{MD5}
: hachage par MD5{SHA}
: hachage en SHA-1{SSHA}
: (Salted Secure Hash Algorithm) hachage en SHA-1 avec un meilleur support du seed. C'est l'option recommandée.
require
: spécifie les conditions d'accès au serveur. Les options possibles sont :none
authc
: tout client doit s'authentifier
allow
etdisallow
: permet d'autoriser ou de ne pas autoriser certaines fonctions.
Ma configuration :
require authc password-hash {SSHA}
Configuration de la base de donnée
Ajout d'une base
Dans mon exemple, j'ajoute les lignes suivantes au fichier /etc/ldap/slapd.conf
:
database bdb suffix "dc=csnu,dc=org" rootdn "cn=admin,dc=csnu,dc=org" rootpw {SSHA}Xe7Lb0SZi8B7F4CiqwRV8t3cm0R2XdYc directory "/srv/ldap" dbconfig set_cachesize 0 2097152 0 dbconfig set_lk_max_objects 1500 dbconfig set_lk_max_locks 1500 dbconfig set_lk_max_lockers 1500 index objectClass eq lastmod on # replogfile /var/lib/ldap/replog
Une petite explication :
database bdb
: spécifie qu'on créé une base de donnée de type bdb (berkeley DB). Toute les lignes suivant celle-ci s'appliqueront à cette base de donnée jusqu'à ce qu'une autre base de donnée soit définie par la même directive.suffix
: spécifie la racine de la baserootdn
: défini le super-utilisateur de la base de donnée. C'est lui qui aura tous les pouvrois.rootpw
: défini le mot-de-passe du super-utilisateur. Pour générer le mot-de-passe, utilisez la commande/usr/sbin/slappasswd -h '{SSHA}' -s password -v
où password est le mot-de-passe souhaité.directory
: spécifie le dossier dans lequel la base de donnée sera créée.dbconfig set_cachesize
: spécifie la taille du cacheindex
: spécifie les options d'indexation pour accélérer les recherches. Les types d'index supportés sont :- approx (approximate)
- eq (equality)
- pres (presence)
- sub (substring)
lastmod
: spécifie s'il faut garder en mémoire la dernière modification des entréesreplogfile
: spécifie le dossier où sont stockés les logs de réplication. C'est fonction est utile si vous faite de la réplication entre plusieurs serveurs ldap
Configuration des ACLs de la base
Les ACLs définissent qui a accès à quoi dans la base de donnée. Tout d'abord, on va définir les accès aux mots-de-passes.
# The userPassword by default can be changed # by the entry owning it if they are authenticated. # Others should not be able to see it, except the # admin entry below # These access lines apply to database #1 only access to attrs=userPassword,shadowLastChange by dn="cn=admin,dc=csnu,dc=org" write by anonymous auth by self write by * none
Petite explication :
access to
: spécifie pour quoi on défini des accès. Dans le cas présent, c'est l'accès aux mots-de-passesby dn="cn=admin,dc=csnu,dc=org" write
: autorise l'accès en écriture par le super-utilisateur admin. L'accès en écriture signifie un accès complet.by anonymous auth
: autorise aux utilisateurs anonymes de se loguerby self write
: autorise l'utilisateur à changer son propre mot-de-passeby * none
: restreint l'accès à tous les autres utilisateurs.
Les permissions d'accès se définissent dans l'ordre de haut en bas. Les premières permissions doivent être les plus précises, et les dernières les plus générales. Par exemple, ici, on interdit l'accès
à tous le monde en dernier, mais les permissions précédentes restent valides. Si on avait interdit l'accès en ajoutant une ligne by * none
à la première ligne, les lignes suivantes n'auraient
pas été appliqué.
Maintenant, on va définir les accès à la structure de la base. Voici la structure qu'on va mettre en place :
Précédemment, on a défini la racine de notre base avec la directive suffix
On va définir un ou
addressbook. Un ou
peut s'apparenter à un sous-dossier
Ensuite, on va définir dans le ou
addressbook d'autres ou
pour chaque utilisateurs.
A la racine, nous allons aussi créer un ou
users qui contiendra les utilisateurs de la base de donnée
Voici les permissions correspondantes pour cette structure :
access to dn.subtree="ou=pfoo,ou=addressbook,dc=csnu,dc=org" by dn="cn=pfoo,ou=users,dc=csnu,dc=org" write by * none access to dn="ou=users,dc=csnu,dc=org" by * none access to dn="ou=addressbook,dc=csnu,dc=org" by dn.children="ou=users,dc=csnu,dc=org" read by * none access to dn="dc=csnu,dc=org" by dn="cn=admin,dc=csnu,dc=org" write by dn.children="ou=users,dc=csnu,dc=org" read by * none access to * by dn="cn=admin,dc=csnu,dc=org" write by * none
En détail : Le premier paragraphe défini les accès pour le ou pfoo, qui lui même se situe dans le ou addressbook, qui lui même se situe à la racine de la base.
- La directive
dn.subtree
permet de définir l'accès pour leou
pfoo et toute l'arborescence en dessou de ceou
. - On donne un accès en écriture à l'utilisateur pfoo (défini par la directive
cn
qui se situe dans leou>users
.
Dans le deuxième paragraphe, on défini les accès au ou
users. On ne donne l'accès à personne étant donné qu'on y stocke les utilisateurs et leurs mot-de-passes.
Dans le troisième paragraphe, on défini l'accès au ou
addressbook.
- La directive
dn.children
permet de donner l'accès (en lecture) à tous les utilisateurs de laou
users. On refuse l'accès à tous les autres.
Dans le quatrième paragraphe, on défini les accès à la racine de la base.
- On donne un accès au
cn
admin ainsi qu'à tous lescn
stockés dans leou
users et on refuse l'accès aux autres.
Dans le dernier paragraphe, on précise les permissions pour la totalité de la base :
- On ne donne un accès que au
cn
admin et on refuse l'accès à tous les autres
Insertion de la structure dans la base
Bien que la base de donnée et ses accès soient configurés, elle reste pour l'instant vide. Nous allons la remplir en utilisant un fichier au format LDIF. Ouvrez votre éditeur de texte, collez les lignes suivantes dedans et enregistrez le nom avec le nom que vous voulez.
#Racine de la base dn: dc=csnu, dc=org objectClass: top objectClass: dcObject objectClass: organization dc: csnu o: Commandement Spatial des Nations Unies # ou des utilisateurs de la base dn: ou=users,dc=csnu,dc=org objectClass: top objectClass: organizationalunit ou: users # utilisateur pfoo de la base dn: cn=pfoo,ou=users,dc=csnu,dc=org cn: pfoo objectClass: top objectClass: person userPassword: {SSHA}HfdHKgf64gJdNk953FDj6GHsdJhD57I sn: pfoo # ou du carnet d'adresse global dn: ou=addressbook, dc=csnu, dc=org objectClass: top objectClass: organizationalUnit ou: addressbook # ou du carnet d'adresse de pfoo dn: ou=pfoo, ou=addressbook, dc=csnu, dc=org objectClass: top objectClass: organizationalUnit ou: pfoo
Une fois de plus, le mot-de-passe crypté de la ligne userPassword:
de l'utilisateur pfoo peut être trouvé en utilisant la commande suivante :
/usr/sbin/slappasswd -h '{SSHA}' -s password -v
Une fois le fichié créé et enregistré, il ne reste plus qu'à l'ajouter à la base de donnée:
ldapadd -x -W -D "cn=admin,dc=csnu,dc=org" -f votre_fichier
Modification du fichier /etc/default/slapd pour les ports à écouter
Une petite modification est nécessaire pour que slapd écoute bien le port par défaut pour les connexions SSLs.
Ouvrez le fichier /etc/default/slapd
et ajoutez y les lignes suivantes :
SLAPD_SERVICES="ldap://127.0.0.1:389/ ldap://213.186.47.110:389/ ldaps://213.186.47.110:636/"
Si une autre ligne SLAPD_SERVICES
est préexistante, supprimez la.
Le démon slapd écoutera donc en local sur le port 389 (nécessaire pour utiliser une interface de gestion web comme phpldapadmin
), ainsi que sur l'ip du serveur sur les ports 389 (connexions normales) et 636 (connexions SSLs)
Lancement
Il ne reste plus qu'à lancer le serveur :
/etc/init.d/slapd start
Vous pouvez tester votre configuration en utilisant un client ldap. Pour ma part, j'ai fait mes tests avec le client ldapbrowser
.
Pour vous connecter :
Base DN
est la racine de votre base de donnée (dc=csnu,dc=org dans mon cas)User DN
est le chemin complet de votre utilisateur (cn=pfoo,ou=users,dc=csnu,dc=org dans mon cas)
thunderbird
J'utilise thunderbird en tant que client mail. Pour configurer votre annuaire LDAP, il suffit d'aller dans le carnet d'adresse, de faire fichier > nouveau > annuaire LDAP puis de configurer les différents champs. Utilisez biensur de préférence une connexion chiffrée en SSL.
Le plus gros problème est que thunderbird est à l'heure ou j'écris ces lignes incapable d'écrire dans le carnet d'adresse LDAP. Vous serrez donc obligé de modifier votre carnet d'adresse à la main (ou en utilisant une interface d'administration comme phpldapadmin
).