« Proxmox 8 » : différence entre les versions
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===Possibilité 2 : Partitionnement GPT pour BIOS=== | ===Possibilité 2 : Partitionnement GPT pour BIOS=== | ||
Nous allons créer avec <code>gdisk</code> 3 partitions sur chaque disque : | |||
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* sda2 et sdb2 : partitions pour le raid root (/). Il faudra leur attribuer le type <code>FD00</code>. | |||
* sda3 et sdb3 : partitions swap séparées. Il faudra leur attribuer le type <code>8200</code>. | |||
===Possibilité 3 : partitionnement MBR pour BIOS (non prise en charge dans ce wiki)=== | ===Possibilité 3 : partitionnement MBR pour BIOS (non prise en charge dans ce wiki)=== |
Version du 6 février 2022 à 20:19
Nous allons voir comment installer proxmox 7.x avec un raid logiciel (md / mdadm)
Prérequis
Ce tutoriel se base sur l'utilisation de debootstrap pour installer une base de système d'exploitation debian. La plupart des hébergeurs proposent un système de "rescue" permettant l'installation de debian par ce moyen. Si vous ne disposez pas de mode rescue, vous pouvez toujours utiliser l'installeur proposé par votre hébergeur, ou encore passer par un kvm pour installer vous même le système avec l'iso de debian.
Pour les débutants
Si vous êtes débutant en administration linux, je vous conseil de sauvegarder quelque part les fichier suivant issu d'une précédente installation de debian ou de proxmox
/etc/networks
/etc/network/interfaces
/etc/resolv.conf
/etc/hosts
/etc/fstab
/etc/mdadm/mdadm.conf
si vous disposez d'un raid logiciel- tout fichier de personnalisation de grub (
/etc/grub.d/
par exemple)
Cela vous permettra de vous faire une idée plus précise de ce qui doit figurer dans ces différents fichiers.
Partitionnement et système de fichier
Voici le partitionnement que je vais utiliser :
- Partition root (/) de 20 Go (/) en raid 1 sur les disques sda et sdb
- Partitions swap de 4096 Go chacune réparties sur sda et sdb
- Le reste de l'espace sera utilisé plus tard pour un LVM dédié aux VMs
Partitionnement
Possibilité 1 : Partitionnement GPT pour EFI / UEFI
Nous allons créer avec gdisk
3 partitions sur chaque disque :
- sda1 et sdb1 : partitions EFI (ESP), obligatoire pour le démarrage EFI/UEFI. Il faudra leur attribuer le type
EF00
- sda2 et sdb2 : partitions pour le raid root (/). Il faudra leur attribuer le type
FD00
. - sda3 et sdb3 : partitions swap séparées. Il faudra leur attribuer le type
8200
.
Pour les partitions EFI, nous créons un système de fichier FAT32
mkfs.fat -F 32 /dev/sda1 mkfs.fat -F 32 /dev/sdb1
Possibilité 2 : Partitionnement GPT pour BIOS
Nous allons créer avec gdisk
3 partitions sur chaque disque :
- sda1 et sdb1 : partitions pour le bootloader. Il faudra leur attribuer le type
EF02
- sda2 et sdb2 : partitions pour le raid root (/). Il faudra leur attribuer le type
FD00
. - sda3 et sdb3 : partitions swap séparées. Il faudra leur attribuer le type
8200
.
Possibilité 3 : partitionnement MBR pour BIOS (non prise en charge dans ce wiki)
A titre informatif : création avec parted
, sans nécessité de créer une partition dédiée au bootloader/grub.
Création du RAID
mdadm --create --verbose /dev/md2 --level=1 --raid-devices=2 /dev/sda2 /dev/sdb2
Notez que si vous souhaitez utiliser plus que 2 disques, il faut augmenter la valeur de --raid-devices
et ajouter les partitions des disques à la suite.
Création des systèmes de fichiers
Créez un système de fichier ext4 pour le raid du root :
mkfs.ext4 /dev/md2
Enfin, initialisez les swaps :
mkswap /dev/sda3 mkswap /dev/sdb3
Installation de proxmox
Installation du système de base
aptitude install debootstrap debian-keyring debian-archive-keyring
mount /dev/sda1 /mnt
debootstrap --arch=amd64 buster /mnt http://ftp.fr.debian.org/debian
Configuration de Debian
mount -o bind /proc /mnt/proc mount -o bind /dev /mnt/dev mount -o bind /dev/pts /mnt/dev/pts mount -o bind /sys /mnt/sys chroot /mnt
Editez le fichier /etc/apt/sources.list
:
deb http://ftp.fr.debian.org/debian buster main contrib non-free deb-src http://ftp.fr.debian.org/debian buster main contrib non-free #mises à jour de sécurité deb http://security.debian.org/ buster/updates main contrib non-free deb-src http://security.debian.org/ buster/updates main contrib non-free #anciennement debian-volatile deb http://ftp.fr.debian.org/debian buster-updates main contrib non-free deb-src http://ftp.fr.debian.org/debian buster-updates main contrib non-free #anciennement backports #deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ buster-backports main contrib non-free
Mettez à jour les paquets :
aptitude update aptitude safe-upgrade
Installez les locales et la configuration de console :
aptitude install locales dpkg-reconfigure locales aptitude install console-data console-setup-linux console-setup dpkg-reconfigure console-data # from arch > french > latin9)
Définissez la zone horaire :
tzselect dpkg-reconfigure tzdata
Configurez votre /etc/fstab :
# <file system> <mount point> <type> <options> <dump> <pass> /dev/sda1 / ext4 errors=remount-ro 0 1 /dev/sda2 swap swap defaults 0 0
/etc/network/interfaces :
# The loopback network interface auto lo iface lo inet loopback auto eth0 iface eth0 inet static address XXXX netmask 255.255.255.0 network XXXX broadcast XXXX gateway XXXX
/etc/hosts:
# Do not remove the following line, or various programs # that require network functionality will fail. 127.0.0.1 localhost.localdomain localhost ipdelamachine machine.domain.tld machine # The following lines are desirable for IPv6 capable hosts #(added automatically by netbase upgrade) ::1 ip6-localhost ip6-loopback feo0::0 ip6-localnet ff00::0 ip6-mcastprefix ff02::1 ip6-allnodes ff02::2 ip6-allrouters ff02::3 ip6-allhosts
echo votrehostname > /etc/hostname echo votrehostname > /etc/mailname
ATTENTION Le fichier /etc/hosts DOIT être cohérent avec le fichier /etc/hostname. Par exemple, si le contenu de /etc/hostname est proxmox.domain.tld
et que l'ip de votre proxmox est 225.182.54.9 il faudra veiller a avoir les informations suivantes dans /etc/hosts
:
127.0.0.1 localhost 225.182.54.9 proxmox.domain.tld proxmox
N'oubliez pas de configurer les dns (ceux de votre hébergeur dédié) :
nameserver XX.XX.XX.XX
Installez postfix :
hostname -F /etc/hostname aptitude install postfix
Enfin, si jamais vous installiez votre partition de boot sur un raid software, pensez à installer madadm
à ce stade.
Installation de proxmox - kernel
Ajoutez le dépot proxmox dans le fichier /etc/apt/source.list :
# PVE pve-no-subscription repository provided by proxmox.com, NOT recommended for production use deb http://download.proxmox.com/debian/pve buster pve-no-subscription
Ajoutez la clé du dépôt proxmox :
wget http://download.proxmox.com/debian/proxmox-ve-release-6.x.gpg -O /etc/apt/trusted.gpg.d/proxmox-ve-release-6.x.gpg aptitude update
Installez le kernel proxmox :
aptitude install pve-firmware aptitude install pve-kernel-5.4
Si pour une raison quelconque, vous aviez besoin des headers du kernel :
aptitude install pve-headers-5.4
Lorsqu'on vous demandera où installer grub, choisissez sda.
Installation de proxmox - OpenSSH
Installez openssh et définissez un password root. Autorisez le login root par password temporairement.
hostname -F /etc/hostname aptitude install openssh-server passwd sed -i "s/PermitRootLogin prohibit-password/PermitRootLogin yes/g" /etc/ssh/sshd_config
Installation de proxmox - Redémarrage sur le kernel proxmox
Forcez l'utilisation de l'ancien nommage des interfaces réseaux (ethX) dans /etc/default/grub :
GRUB_CMDLINE_LINUX="biosdevname=0 net.ifnames=0"
Puis régénérer la configuration de grub :
update-grub
Vous pouvez maintenant sortir de votre chroot et démonter le système de fichier
exit umount /mnt/sys umount /mnt/dev/pts umount /mnt/dev umount /mnt/proc umount /mnt
puis rebootez sur le disque dur sur votre kernel pve
Installation de proxmox - pve
Une fois le reboot effectué, vérifiez que vous etes sur le bon kernel avec uname -a
Si c'est le cas, vous pouvez installer pve :
aptitude install lvm2
aptitude install proxmox-ve ksm-control-daemon
aptitude remove os-prober
Supprimez eth0 de votre fichier /etc/network/interfaces
et ajoutez y ceci :
auto eth0 iface eth0 inet manual auto vmbr0 iface vmbr0 inet static address xxxxx netmask 255.255.255.0 network xxxx broadcast xxxx gateway xxxx bridge_ports eth0 bridge_stp off bridge_fd 0
Installez votre clé SSH et désactivez le login root par password de OpenSSH dans /etc/ssh/sshd_config
Rebootez une dernière fois pour appliquer les changements.
Votre proxmox sera accessible à l'adresse https://ip:8006
Configuration réseau avancée
Ajout d'une IPv6 sur vmbr0
Ajoutez les lignes suivantes dans /etc/network/interfaces
iface vmbr0 inet6 static address <votreipv6> netmask <votre masque ipv6 (généralement 64)
Il est aussi capital d'adapter votre fichier /etc/hosts en fonction de toutes les IPs (qu'elles soient ipv4 ou ipv6 que vous configurez sur votre hôte). En effet, proxmox se sert du fichier /etc/hosts pour déterminer des éléments de configuration locale.
Ajout d'un réseau interne vmbr1
Nous allons voir comment créer un réseau interne avec proxmox, c'est à dire, un réseau qui ne sera attaché à aucune interface réseau physique. L'intérêt est d'offrir un débit bien supérieur pour les communications entre les VMs.
Ajoutez les lignes suivantes dans /etc/network/interfaces
:
auto vmbr1 iface vmbr1 inet static address 192.168.0.1 netmask 255.255.255.0 broadcast 192.168.0.255 bridge_ports dummy0 bridge_stp off bridge_fd 0
Si vous voulez utiliser deux interfaces internes, ajoutez la ligne suivante dans /etc/modprobe.d/local.conf
:
options dummy numdummies=2
Note : vous pouvez faire de même en ipv6 :
- il faut utiliser le range fd00::/8 (http://en.wikipedia.org/wiki/Unique_Local_Address)
- pour générer votre ula : http://pfoo.unscdf.org/ula/gen-ula.html
Sécurisation de base
Je vous conseil de commencer à sécuriser votre ssh :
- désactivez le login root (directive
PermitRootLogin no
dans/etc/ssh/sshd_config
). Pensez à créer un utilisateur pour vous connecter en ssh avant de désactiver le login root. - utilisez la directive
allowusers <user>
dans/etc/ssh/sshd_config
pour n'autoriser que certains utilisateurs à se connecter en ssh
Protéger l'interface web avec fail2ban
aptitude install fail2ban
Créez le fichier /etc/fail2ban/jail.local
contenant :
[DEFAULT] # "ignoreip" can be an IP address, a CIDR mask or a DNS host ignoreip = 127.0.0.1 bantime = 1800 maxretry = 3 # # Destination email address used solely for the interpolations in # jail.{conf,local} configuration files. destemail = root@localhost action = %(action_mwl)s [ssh] enabled = false [sshd] enabled = false [proxmox] enabled = true port = https,http,8006 filter = proxmox logpath = /var/log/daemon.log maxretry = 4 bantime = 3600 #1 heure
Créez le fichier /etc/fail2ban/filter.d/proxmox.conf
:
[Definition] failregex = pvedaemon\[.*authentication failure; rhost=<HOST> user=.* msg=.* ignoreregex =
Vous pouvez tester votre configuration avec la commande fail2ban-regex /var/log/daemon.log /etc/fail2ban/filter.d/proxmox4.conf
Relancez fail2ban :
/etc/init.d/fail2ban restart
Configurer le serveur mail postfix
Configuration
Par défaut, postfix fournit une configuration suffisante. Voici les modifications que j'y ai apporté :
smtpd_banner = $myhostname ESMTP $mail_name (Debian/GNU) biff = no disable_vrfy_command = yes smtpd_helo_required = yes smtpd_tls_cert_file=/etc/ssl/certs/ssl-cert-snakeoil.pem smtpd_tls_key_file=/etc/ssl/private/ssl-cert-snakeoil.key smtpd_use_tls=yes smtpd_tls_session_cache_database = btree:${data_directory}/smtpd_scache smtp_tls_session_cache_database = btree:${data_directory}/smtp_scache mydomain = proxmox.domain.tld append_dot_mydomain = yes myhostname = proxmox.domain.tld myorigin = /etc/mailname mydestination = proxmox.domain.tld, localhost.localdomain, localhost relayhost = smtp_sasl_password_maps = mynetworks = 127.0.0.0/8, [::1], ipv4_de_votre_serveur, [ipv6_de_votre_serveur] relay_domains = relay_recipient_maps = inet_interfaces = 127.0.0.1, [::1], ipv4_de_votre_serveur, [ipv6_de_votre_serveur] inet_protocols = all alias_maps = proxy:hash:/etc/aliases smtpd_sasl_auth_enable = no smtpd_sasl_local_domain = $myhostname smtpd_sender_restrictions = reject_unknown_sender_domain, reject_non_fqdn_sender smtpd_recipient_restrictions = permit_inet_interfaces, permit_mynetworks, permit_sasl_authenticated, reject_non_fqdn_hostname, reject_non_fqdn_sender, reject_non_fqdn_recipient, reject_unauth_destination smtpd_client_restrictions = permit_inet_interfaces, permit_mynetworks, permit_sasl_authenticated, reject_unauth_pipelining smtpd_helo_restrictions = permit_inet_interfaces, permit_mynetworks, permit_sasl_authenticated, reject_invalid_helo_hostname, reject_non_fqdn_helo_hostname, reject_unknown_helo_hostname smtpd_data_restrictions = permit_inet_interfaces, permit_mynetworks, permit_sasl_authenticated, reject_unauth_pipelining
Il faudra évidemment configurer les directives inet_interfaces
myhostname
et mydomain
Certificats SSL
Si vous avez votre propre autorité ssl, vous pouvez générer votre propre certificat. Si ce n'est pas le cas, vous pouvez toujours aller lire ceci afin d'apprendre à créer votre autorité ssl.
Ajoutez les lignes suivantes dans /etc/ssl/openssl.cnf
:
[POSTFIX] nsComment = "SMTP Server Certificate" subjectKeyIdentifier = hash authorityKeyIdentifier = keyid,issuer:always issuerAltName = issuer:copy basicConstraints = critical,CA:FALSE keyUsage = critical, digitalSignature, nonRepudiation, keyEncipherment nsCertType = server extendedKeyUsage = serverAuth
Puis générez la clé et le certificat, et signez le avec votre autorité (onyx_ca dans mon cas) :
openssl req -config /etc/ssl/openssl.cnf -nodes -newkey rsa:2048 -keyout postfix.key -out postfix.req openssl ca -config /etc/ssl/openssl.cnf -name onyx_ca -extensions POSTFIX -in postfix.req -out postfix.pem
Déplacez les fichiers dans le répertoire /etc/postfix/ssl
:
mkdir /etc/postfix/ssl mv postfix.key /etc/postfix/ssl/ mv postfix.pem /etc/postfix/ssl/ chmod 600 /etc/postfix/ssl/* cat /etc/ssl/root_ca/root_ca.pem /etc/ssl/onyx_ca/onyx_ca.pem > /etc/postfix/ssl/ca_chain.pem
Il faut encore modifier /etc/postfix/main.cf
:
smtpd_tls_cert_file=/etc/postfix/ssl/postfix.pem smtpd_tls_key_file=/etc/postfix/ssl/postfix.key smtpd_tls_CAfile=/etc/postfix/ssl/ca_chain.pem smtpd_use_tls=yes smtp_tls_cert_file=/etc/postfix/ssl/postfix.pem smtp_tls_key_file=/etc/postfix/ssl/postfix.key smtp_tls_CAfile=/etc/postfix/ssl/ca_chain.pem smtpd_tls_security_level=may smtp_tls_security_level=may smtpd_tls_loglevel = 1 smtp_tls_loglevel = 1 #smtp_tls_policy_maps = hash:/etc/postfix/tls_policy
Utiliser son propre certificat SSL avec un signataire intermédiaire
Depuis Proxmox 5.2, il n'est plus recommandé d'adapter manuellement les fichiers contenant les certificats et clés privés de proxmox.
Cependant, vous pouvez placer directement votre clé privé dans le fichier /etc/pve/local/pveproxy-ssl.key
et la chaîne de certification dans le fichier /etc/pve/local/pveproxy-ssl.pem
. Vous pouvez également déposer ces fichiers via la webui de proxmox au niveau de chaque serveur.
Surveiller l'état des disques avec SMART
Commencez par installer le paquet smartmontools :
aptitude install smartmontools
Vérifiez que vos disques gèrent smart et qu'il est activé :
smartctl -i /dev/sda smartctl -i /dev/sdb
Si smart n'est pas activé, essayez de l'activer comme ceci :
smartctl -s on /dev/sda
Vérifiez le statut de santé de vos disques :
smartctl -H /dev/sda smartctl -H /dev/sdb
S'il indique PASSED
c'est bon de ce côté. S'il vous indique FAILED
, sauvegardez immédiatement vos données !
Vérifiez la présence d'erreurs dans le log smart :
smartctl -l error /dev/sda smartctl -l error /dev/sdb
Si vous voyez No Errors Logged
ou quelques erreurs, c'est bon. S'il y eu a beaucoup, il faut envisager de changer le disque.
Pour autoriser le lancement de smartd, éditez le fichier /etc/default/smartmontools
ainsi :
# uncomment to start smartd on system startup start_smartd=yes # uncomment to pass additional options to smartd on startup smartd_opts="--interval=1800"
Le fichier de configuration de smartd est /etc/smartd.conf
. Commentez la ligne DEVICESCAN
puis ajoutez les lignes suivantes pour surveiller les deux disques durs :
/dev/sda -a -o on -S on -s (S/../.././02|L/../../6/03) -m mail@domain.tld /dev/sdb -a -o on -S on -s (S/../.././02|L/../../6/03) -m mail@domain.tld
Nous activons la surveillance globale (-a
), la vérification automatique offline, (-o on
), la sauvegarde automatique des attributs (-S on
et lançons un short self test
tous les jours à 2h du matin, et un long self test
tous les samedi à 3h du matin. Si des erreurs sont détectés, un email est envoyé à mail@domain.tld.
Notez que -a
correspond à -H -f -t -l error -l selftest -C 197 -U 198
avec :
- -H : SMART Health Status
- -f : Monitor for failure of any 'Usage' Attributes
- -t : Report changes in 'Prefailure' Normalized Attributes et Report changes in 'Usage' Normalized Attributes
- -l : Monitor SMART log (error et selftest ici)
- -C 197 : Report if Current Pending Sector count non-zero (attribut 197)
- -U 198 : Report if Offline Uncorrectable count non-zero (attribut 198)
Lancez smart :
/etc/init.d/smartmontools restart
Protéger votre proxmox
Eviter les reboots accidentels avec molly-gard
aptitude install molly-guard
sshguard
firewall iptables
Voici un petit script pour bloquer l'accès ssh, ftp et proxmox aux ips non française
Attention, ce script doit être lancé APRÈS sshguard, sinon sshguard ne sera plus efficace
#! /bin/bash trusted_ipv6="blocipv6_1 blocipv6_2" db=fr.zone wget http://www.ipdeny.com/ipblocks/data/countries/fr.zone trusted=$(egrep -v "^#|^$" $db) rm $db echo "clearing iptables" /sbin/iptables -t filter -D INPUT -p tcp -i vmbr0 -m multiport --dports 21,22,8006 -j firewall /sbin/iptables -F firewall /sbin/iptables -X firewall echo "adding rules to iptables" /sbin/iptables -t filter -N firewall /sbin/iptables -t filter -A INPUT -p tcp -i vmbr0 -m multiport --dports 21,22,8006 -j firewall for ipblock in $trusted; do /sbin/iptables -t filter -A firewall -s $ipblock -j ACCEPT done /sbin/iptables -t filter -A firewall -j DROP echo "clearing ip6tables" /sbin/ip6tables -t filter -D INPUT -p tcp -i vmbr0 -m multiport --dports 21,22,8006 -j firewall /sbin/ip6tables -F firewall /sbin/ip6tables -X firewall echo "adding rules to ip6tables" /sbin/ip6tables -t filter -N firewall /sbin/ip6tables -t filter -A INPUT -p tcp -i vmbr0 -m multiport --dports 21,22,8006 -j firewall for ipv6 in $trusted_ipv6; do /sbin/ip6tables -t filter -A firewall -s $ipv6 -j ACCEPT done /sbin/ip6tables -t filter -A firewall -j DROP
VMs
Télécharger vos images
Vous pouvez placer les iso dans /var/lib/vz/template/iso/
avec wget
par exemple.
Notez que l'interface graphique de proxmox propose une fonction d'upload.
Créer votre première VM
Une fois la VM crées dans l'interface proxmox, je vous recommande d'écrire des zero sur son disque afin de réduire la taille des futurs backups. Si votre vm porte le numéro 100 et possède un seul disque :
dd if=/dev/zero | pv -ptrb | dd of=/dev/main/vm-100-disk1 bs=1M
Configuration réseau en bridge vmbr0 (ip public)
Configuration réseau en bridge vmbr1 (ip locale)
Configuration réseau de la VM :
iface eth0 inet static address 192.168.0.2 netmask 255.255.255.0 gateway 192.168.0.1
Règle iptables à ajouter sur l'hôte :
iptables -t nat -A POSTROUTING -s 192.168.0.2 -o vmbr0 -j SNAT --to IP-PUBLIC-DE-VOTRE-HOTE
Si vous souhaitez rendre accessible l'un des services de la VM depuis l'ip de l'hote sur un port sépcifique :
iptables -t nat -A PREROUTING -p tcp -d <ip de l'hote> --dport <port souhaité> -i vmbr0 -j DNAT --to-destination 192.168.0.2:port
Bloquer le spoofing d'adresse mac
Sur l'hyperviseur, installez ebtables
:
aptitude install ebtables
Admettons ensuite que votre VM a comme adresse ip 84.93.26.3
et que son adresse mac doit être 52:54:00:00:98:b6
:
ebtables -A FORWARD -p IPv4 --ip-src 84.93.26.3 -s ! 52:54:00:00:98:b6 -j DROP
Vous pouvez faire de même pour l'ipv6. Dans l'exemple suivant, seul le bloc ipv6 2a01:d4h:123b:100::/56
est utilisable par la vm :
ebtables -A FORWARD -p IPv6 --ip6-src 2a01:d4h:123b:100::/56 -s ! 52:54:00:00:08:b1 -j DROP
Importer une VM depuis vmware ESXi
qm et modification des VMs en ligne de commande
Protéger SSH dans une VM
Reportez vous à Protéger SSH avec sshguard
Monter les partitions d'une VM depuis l'host
~# losetup /dev/loop0 /dev/main/vm-101-disk-1 # fdisk -lu /dev/loop0 Disk /dev/loop0: 10.7 GB, 10737418240 bytes 255 heads, 63 sectors/track, 1305 cylinders, total 20971520 sectors Units = sectors of 1 * 512 = 512 bytes Disk identifier: 0x0002f94d Device Boot Start End Blocks Id System /dev/loop0p1 * 2048 20013055 10005504 83 Linux /dev/loop0p2 20015102 20969471 477185 5 Extended /dev/loop0p5 20015104 20969471 477184 82 Linux swap / Solaris
pour la partition 1 : start*blocksize = offset donc 2048*512 = 1 048 576
losetup /dev/loop1 -o 1048576 /dev/main/vm-101-disk-1
Et enfin :
mount /dev/loop1 /mnt
Quand vous avez terminé vos modifications :
umount /mnt losetup -d /dev/loop1 losetup -d /dev/loop0
Si la partition que vous voulez monter est un lvm
Scannez les nouveaux volumes :
lvm pvscan
Activez les groupes :
lvm vgchange -ay
listez les lvms avec :
lvm lvs
Les LV devraient apparaître dans /dev/mapper/
Quand vous avez terminé :
- démontez les LV
- Désactivez le groupe avec
vgchange -an
- désactivez le loopback :
losetup -d /dev/loop0
Augmenter la taille du disque d'une VM
Coupez la VM.
Sur l'host pour modifier la taille du disque 1 de la vm 110 ) 140G :
lvextend -L 140G /dev/main/vm-110-disk-1
Il faut ensuite, sur la vm lancée, utiliser resize2fs
Migrer une VM vers un autre serveur manuellement (pas de cluster) avec un downtime minimum
Nous allons voir comment migrer une VM proxmox stockée sur un LVM d'un serveur à un autre, et ce, en minimisant au maximum le downtime. Pour cela, nous allons coupler la fonctionnalité de snapshot de lvm avec un petit script (lvmsync) qui permet de ne transférer que les blocs modifiés d'un snapshot.
Installez dmsetup et ruby (1.8 minimum) sur le serveur d'origine et de destination :
aptitude install dmsetup ruby
Récupérez lvmsync
sur https://github.com/mpalmer/lvmsync et placez le dans /sbin/ sur les serveurs d'origine et de destination.
Dans cet exemple, nous allons migrer la vm 102 disposant d'un seul disque virtuel nommé vm-102-disk-1 et stocké dans le vg main du serveur server1.domain.tld vers le serveur server2.domain.tld. Pour commencer, créez un snapshot de votre vm sur server1 :
lvcreate --snapshot -L200G -n 102-lvmsync main/vm-102-disk-1
Désormais, tous les io de cette vm seront stockés dans le snapshot 102-lvmsync.
Sur votre nouveau serveur, créez une VM identique à celle de votre premier serveur (surtout en qui concerne la taille de disque). Depuis server1, copiez avec un dd over ssh le disque d'origine de votre vm vers votre nouveau serveur.
dd if=/dev/main/vm-102-disk-1 | pv -ptrb | ssh -c blowfish -o "Compression no" root@server2.domain.tld "dd of=/dev/main/vm-102-disk-1 bs=100M"
Note : sur un réseauu 100Mbps utilisez plutôt -o "Compressionlevel 1"
Une fois la copie terminée, coupez la vm 102 sur server1, puis lancez lvmsync sur le snapshot (toujours sur server1) :
lvmsync /dev/main/102-lvmsync server2.domain.tld:/dev/main/vm-102-disk-1
Une fois le travail de lvmsync achevé, il ne nous reste plus qu'a relancer la vm sur server2
A titre d'information, si vous voulez merger le snapshot de la vm 102 sur server 1, tapez :
lvconvert --merge /dev/main/102-lvmsync
Conteneur LXC
Empêcher la mise à jour automatique de certains fichiers de configuration système du conteneur
Certains fichiers de configuration du conteneur sont mis à jour automatiquement à chaque démarrage (voir https://pve.proxmox.com/pve-docs/pve-admin-guide.html#_guest_operating_system_configuration)
On peut empêcher la mise à jour de ces fichiers en créant un fichier .pve-ignore.NOM
Par exemple, /etc/.pve-ignore.resolv.conf
empêchera le fichier /etc/resolv.conf
d'être mis à jour à chaque démarrage.
Annexes
Désactiver le login root sur l'interface proxmox
Avant toute manipulation, n'oubliez pas de créer un utilisateur ayant les droits d'administration pour accéder à l'interface de proxmox
Via l'interface proxmox
Dans Datacenter > Permissions > Users : Editez l'utilisateur root et décochez la case Enabled
Via les droits linux
passwd --lock root
Attention, dans ce cas, vous ne pourrez plus vous loguer en root sur le serveur par ssh (sauf si vous avez une clé ssh défini), écran ou kvm !
Via PAM
Vous pouvez désactiver le login pam en éditant /etc/pam.d/other
et en y ajoutant, en début de fichier, les lignes suivantes :
auth required pam_deny.so auth required pam_warn.so account required pam_deny.so account required pam_warn.so
Attention, cette méthode peut avoir des effets de bord si d'autre programme utilise l'entité pam/other
Problème de layout dans la console vnc
Dans l'interface web de proxmox : datacenter > option > passez Keyboard de default
à French
.
Erreurs du type IPv6 addrconf: prefix with wrong length 56
Cette erreur est typique sous linux si les routeurs de votre serveur annoncent des blocs IPv6 /56 alors que vous configurez des /64.
Ajouter les lignes suivantes dans votre fichier /etc/sysctl.conf
:
net.ipv6.conf.all.autoconf = 0 net.ipv6.conf.default.autoconf = 0 net.ipv6.conf.lo.autoconf = 0 net.ipv6.conf.eth0.autoconf = 0 net.ipv6.conf.vmbr0.autoconf = 0 net.ipv6.conf.vmbr1.autoconf = 0 net.ipv6.conf.dummy0.autoconf = 0
Si vous avez créé d'autres interfaces réseau, il faudra faire selon le même modèle.
Terminez par relancer procps :
/etc/init.d/procps restart
paramètre sysctl ipv6 non appliqué au boot
Ajoutez le module ipv6 dans /etc/modules afin d'assurer le chargement d'ipv6 avant l’exécution de sysctl :
echo ipv6 >> /etc/modules
LVM inaccessible depuis l'host
lvm pvscan lvm vgchange -ay
L'interface web ne fonctionne pas, apache n'est pas lancé, et la commande qm retourne une erreur ipcc_send_rec failed: Connection refused
Vérifiez la présence de fichiers et dossiers dans /etc/pve/
. Si ce dossier est vide, c'est probablement que votre fichier /etc/hosts
est mal configuré.
Essayez de relancer pve-cluster
:
/etc/init.d/pve-cluster restart
Si vous avez une erreur ou un warning, lancez la commande pmxcfs. Vous devriez obtenir ceci :
$# pmxcfs Jan 21 15:28:19 proxmox pmxcfs[1846]: Unable to get local IP address (pmxcfs.c:721:main)
Vérifiez alors que le contenu de /etc/hostname
est défini dans /etc/hosts
.
Si par exemple /etc/hostname
contient proxmox.domain.tld
vous devriez avoir la ligne suivante dans /etc/hosts
:
VOTREIP proxmox.domain.tld proxmox
Surveillance des disques durs
smartctl -t offline /dev/sda
Pour vérifier le journal d'erreur
smartctl -l error /dev/sda
Les selftests :
smartctl -t short /dev/sda smartctl -t long /dev/sda smartctl -t conveyance /dev/sda
Pour vérifier le journal d'erreur des selftests :
smartctl -l selftest /dev/sda
Pas assez d'interfaces loopback
Créer le fichier /etc/modprobe.d/local-loop.conf
contenant :
options loop max_loop=64
Vous pouvez ensuite redémarrer ou recharger le module loop :
rmmod loop && modprobe loop
Défragmentation LVM : exemple
hub:~# pvdisplay --maps --- Physical volume --- PV Name /dev/sda4 VG Name main PV Size 1.76 TB / not usable 456.00 KB Allocatable yes PE Size (KByte) 4096 Total PE 461649 Free PE 208721 Allocated PE 252928 PV UUID PUqV5Q-WRW2-n20t-eFVM-CA1r-RhDl-2RTJHq --- Physical Segments --- Physical extent 0 to 7935: Logical volume /dev/main/vm-101-disk-1 Logical extents 0 to 7935 Physical extent 7936 to 72191: Logical volume /dev/main/vm-101-disk-2 Logical extents 0 to 64255 Physical extent 72192 to 136703: Logical volume /dev/main/vm-102-disk-1 Logical extents 0 to 64511 Physical extent 136704 to 144895: Logical volume /dev/main/vm-103-disk-1 Logical extents 0 to 8191 Physical extent 144896 to 209151: Logical volume /dev/main/vm-103-disk-2 Logical extents 0 to 64255 Physical extent 209152 to 214271: Logical volume /dev/main/vm-104-disk-1 Logical extents 0 to 5119 Physical extent 214272 to 227327: Logical volume /dev/main/vm-104-disk-2 Logical extents 0 to 13055 Physical extent 227328 to 282111: FREE Physical extent 282112 to 307711: Logical volume /dev/main/vm-108-disk-1 Logical extents 0 to 25599 Physical extent 307712 to 461648: FREE
Comme vous pouvez le voir, on a un trou "vide" entre l'extent 227328 et 282111, puis à nouveau des données entre l'extent 282112 et 307711.
Pour combler ce trou, nous allons déplacer les données des /dev/main/vm-108-disk-1 situés entre les extents 282112 et 307711 (soit 25599 extents au total) vers l'espace libre avec pvmove
:
pvmove /dev/sda4:282112-307711 /dev/sda4:227328-252927 --alloc anywhere
Notez qu'il faut attribuer exactement le même nombre d'extents à la destination qu'à l'origine : 227328 + 25599 = 252927
Oups: j'ai supprimé le mauvais lvm
Pas de panique, mais ne bougez plus ! Pour l'instant, seul les métadonnées du lvm sont impactés.
Et comme c'est bien foutu, lvm conserve un backup des anciennes metadonnées après chaque modification. Ces archives sont situés dans /etc/lvm/archive/
. Les fichiers y sont nommés sous la forme vg_XXXX-YYYYYYY.vg. Normalement, le fichier ayant le XXXX le plus élevé sera celui de l'état précédent votre erreur.
Pour vérifier que vous avez sélectionné le bon fichier, vous pouvez l'ouvrir avec nano et regarder si l'état du lvm dans cette archive correspond a ce que vous attendez.
Pour restaurer l'archive des métadonnées main_00007-587941649.vg pour le vg main :
vgcfgrestore -f /etc/lvm/archive/main_00007-587941649.vg main lvm vgchange -ay
Votre volume devrait être de retour.
Il faut encore vérifier que la table de partition contenu sur ce lvm n'a pas morphlé. En admettant que /dev/main/vm-101-disk-1 est la lvm que vous venez de restaurer :
# losetup /dev/loop0 /dev/main/vm-101-disk-1 # fdisk -lu /dev/loop0 Disk /dev/loop0: 10.7 GB, 10737418240 bytes 255 heads, 63 sectors/track, 1305 cylinders, total 20971520 sectors Units = sectors of 1 * 512 = 512 bytes Disk identifier: 0x0002f94d Device Boot Start End Blocks Id System /dev/loop0p1 * 2048 20013055 10005504 83 Linux /dev/loop0p2 20015102 20969471 477185 5 Extended /dev/loop0p5 20015104 20969471 477184 82 Linux swap / Solaris
Si vous voyez ça, c'est bon, vous êtes sauvés ! Si ce n'est pas le cas, continuez à lire ;)
Récupération de la table de partition
Si fdisk vous envois chier avec un message du style Disk /dev/loop0 doesn't contain a valid partition table
, il va falloir récupérer la table de partition.
Installez testdisk :
aptitude install testdisk
Lancez le:
# losetup /dev/loop0 /dev/main/vm-101-disk-1 # testdisk /dev/loop0
Selectionez le media /dev/loop0
et validez avec enter
.
Au menu suivant, sélectionnez intel
comme type de table de partition.
Au menu suivant, sélectionnez analyse
A l'écran suivant, tapez enter.
Avec de la chance, testdisk retrouvera vos partitions. Une fois qu'il aura terminé de travailler, il ne restera plus qu'à taper sur enter encore une fois, puis demander à testdisk de sauvegarder la table de partition
L'interface proxmox n'affiche pas les disques de certaines VMs
Ceci arrive typiquement si vous avez créé un volume logique à la main sans y ajouter le bon tag.
Vérifiez la présence des tags sur vos LV avec la commande lvs --options 'vg_name,lv_name,lv_size,tags'
:
~# lvs --options 'vg_name,lv_name,lv_size,tags' VG LV LSize LV Tags main vm-100-disk-1 2.00g pve-vm-100 main vm-101-disk-1 20.00g
Comme vous le voyez, le lv de la vm 101 n'est pas tagué. Vous pouvez ajouter le tag avec lvchange --addtag pve-vm-101 /dev/main/vm-101-disk-1
:
~# lvchange --addtag pve-vm-101 /dev/main/vm-101-disk-1 ~# lvs --options 'vg_name,lv_name,lv_size,tags' VG LV LSize LV Tags main vm-100-disk-1 2.00g pve-vm-100 main vm-101-disk-1 16.00g pve-vm-101
Si cela ne fonctionne pas, essayez de passer un petit coup de qm rescan